1er mai, le début d’une blague !

Ose ! Le blog

1er mai 2023, ça sonnait comme le début d'une blague, non ?

1er mai. Ça partait comme une blague et pourtant ! Le 1er mai 2023, je sortais des effectifs de mon ancien travail. Il y a des dates qui vous marquent plus que d’autres. Des rendez-vous qu’on se donne dans le temps. L’heure des bilans.

100% autrice un 1er mai

 

Je n’aurais jamais pensé avoir un truc avec les dates. Et pourtant, j’ai appris que j’étais enceinte un 31 décembre, et j’attache autant d’importance à cette date, qui a bouleversé ma vie, qu’à la naissance de mon enfant. Il était déjà là, après tout. Je suis née un 16 août, mais il paraît que ce n’est pas tout à fait vrai. Je me suis mariée un 29, à la même date que mes grands-parents 60 ans plus tôt.

Et je suis partie de mon travail salarié, « ma planque » comme disaient certains, le 1er mai 2023.

 

1 an tout rond

Un an donc que je suis « à mon compte » en tant qu’autrice. Que je connais des lendemains incertains, des journées plus longues que d’autres habitées par le doute. Un an de découvertes, de confiance en soi, par nécessité. Un an de « peut-être », de « on verra ».

Un an, où j’ai pu compter sur beaucoup de monde : amis, famille, nouvelles rencontres qui font tant alors même que nos chemins se croisent à peine.

J’ai aussi appris à sortir de ma réserve, ce qui n’est pas rien pour moi.

Quand j’ai quitté mon travail, j’ai dit à une de mes amies « je saute en parachute ». L’image n’aurait pas pu être plus vraie. Je ne suis pas sortie de ma zone de confort : à vrai dire, je ne sais plus où elle se trouve, je n’en vois plus les contours.

Chaque nouvel essai, chaque petite victoire, me pousse à me surpasser davantage, peu importe ce que je dois entreprendre. J’expérimente, je me trompe parfois, il y a des jours où j’envisage de repartir dans la sécurité du salariat, d’autres où j’ai envie de prolonger l’expérience d’être ma propre patronne.

Qu’importe car vous savez ce qui me différencie de la « moi » qu’il y a un an ? Je n’ai plus peur.

 

 

Et donc, 100% autrice, ça donne quoi ?

Il n’y a pas à dire, 100% sur ce qu’on aime, ça permet d’être productive ! Un carnet de notes, un agenda perpétuel, un tome 2 puis un tome 3 de saga, et deux manuscrits corrigés et envoyés en maison d’édition, tandis qu’un autre est en cours. Une autrice, ça bosse dur, sans compter ses heures ! 

Cependant, je dois te l’avouer, j’ai besoin de me nourrir de différentes expériences. J’aime « toucher à tout ». J’ai donc ajouté une casquette à celle d’autrice : entrepreneuse. 

Pour cela, j’ai choisi de créer des formations, mais aussi des ateliers d’écriture à destination de différents publics et un podcast en compagnie d’Alice. À la rentrée, je serai également formatrice dans l’enseignement supérieur. Bref, je me régale ! 

Et après ?

Je commence à envisager ma carrière non pas comme un tunnel à parcourir vers un but défini, mais comme une somme d’aventures qui me font grandir et me poussent dans des directions que je n’avais jamais envisagées. Le voyage n’en est que plus beau car il est incertain ! 

Après tout qui aurait cru qu’une juriste deviendrait autrice ?

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